C’était sept heures du soir, une samedi d’automne, quand je préparais ton diner.

“T’a fais quoi, ce matin?” je t’ai demandé avec une voie innocente.

“Riens de particulier,” tu as répondu. “J’ai pris le petit déjeuner avec un cliente. Il faisait du brouillard. J’espère qu’il aura pas un orage cette nuit.”

“Et c’est qui, ton cliente?”

“Personne. Une madame, attends, j’ai oublié son nom…”

À cette instante, j’ai laisse tombé ton assiette rembourré de pasta et d’huile, et je l’ai entendu cassé contre le marbre.

“A quoi bon faire semblant d’y croire?” j’ai crié.

“Ô là, mais qu’es tu dis?” tu m’as répliqué, et ton visage à pâli.

“Bon, alors, si tu ne peux pas te rappeler de cette madame, je pourrais te dire son prénom: Maxine. Maxine Déclaud. La pute que t’es couche avec cette matin. Non mais, le petit dejeuner! Tu es incroyable, tu sais. Tu crois de je suis folle? Sort, maintenant, ou je te tue!”

Maintenant, c’est mardi, et j’ai peur que j’ai déchirer tous tes photos. J’en ai rien pour me rappelé de toi.